
L'EuroTournoi sur une pente
ascendante
Le 4e EuroTournoi de Strasbourg s'est achevé en
apothéose, samedi, au Centre sportif de la Robertsau. Finales haut de
gamme et spectateurs conquis : un succès.
On ne reviendra pas sur le remarquable travail effectué
par la soixantaine de bénévoles de la Robertsau et de l'AS Strasbourg
ayant, durant ces quatre jours, oeuvré pour que ce 4e EuroTournoi soit une réussite. Le plus bel
hommage est certainement celui fait par Philippe Gardent, porte parole de
tous les athlètes présents à Strasbourg : « Formidable tournoi,
lâcha Boulle. Nous reviendrons, si toutefois on nous invite à
nouveau... » Vincent Narducci, président du Comité
d'organisation, et les siens auront apprécié. « Tous les responsables
des équipes nous ont fait part de la satisfaction des joueurs, des
entraîneurs et des dirigeants. Il en est même, parmi ceux voyageant le
plus, qui nous ont affirmé que l'EuroTournoi était, dans le genre, un des mieux
organisés en Europe. » Le secret de cette réussite ?
« L'envie de tous, le dévouement de chacun et la convivialité
présidant à cette manifestation, analyse Vincent Narducci. Nous avons, en
même temps que le niveau de jeu s'améliorait, toujours voulu privilégier
le côté humain de la chose. Le fait de loger toutes les équipes dans le
même hôtel tout comme la présence de nos deux meilleures équipes
régionales entrent dans ce cadre. » L'EuroTournoi s'est ainsi taillé une solide
réputation après seulement quatre ans d'existence. Et tout porte à croire
qu'il n'en restera pas là. « Nous voulons, dès l'année prochaine,
passer un nouveau cap sur le plan sportif. Nous fonctionnerons toujours à
huit équipes dont quatre françaises. Du côté des étrangers, nous allons
tenter de présenter des équipes plus huppées encore. Il y aura un
Allemand, c'est certain. Et nous aimerions obtenir l'accord d'un Espagnol,
d'un Croate ou d'un Suédois. » Dans le couloirs, on parle
pêle-mêle de Wallau-Massenheim (avec Volle et Wiltberger), du Badel
Zagreb, une des toutes meilleures équipes d'Europe, d'Irun, de Barcelone
ou de Goeteborg. Rien que du beau monde ! « C'est la rançon du
succès. Il nous faut progresser chaque année. Daniel Costantini m'a confié
qu'il avait trouvé la finale de samedi plus intéressante que celle de
l'année dernière. Nous allons faire en sorte que celle de l'année
prochaine soit plus belle encore... »
A.V.
|