© Dernières Nouvelles d'Alsace  - Lun 26 juil. 2004

Des garçons en or

En marge d'un tournoi regroupant quatre équipes qui participeront aux Jeux d'Athènes, les responsables de l'ET se sont décidés à donner, aussi, dans le régional. En faisant honneur aux grands du hand alsacien. Du haut de gamme, là aussi.

Il est des bonnes idées comme ça. Celle qu'ont eu, il y a un peu plus de 10 ans, quelques fêlés du handball d'organiser l'EuroTournoi est du genre génial, tout simplement. Une autre, celle que ces doux-dingues là ont eu, cette année, d'honorer ceux ayant marqué l'histoire du hand régional n'est pas loin d'être du même calibre.
 Grands d'Alsace et, du coup, élus par les internautes de tout poil, joueurs, dirigeants ou supporteurs, ils étaient ainsi une bonne quinzaine (sur les 24 joueurs plébiscités, vacances obligent), présents ce dimanche après-midi au Rhenus. Qui, entre les deux rencontres prévues au programme du jour, ont eu droit à la reconnaissance du public présent, du handball alsacien tout court.

A faire rêver...

 Il y a le sept d'or, composé des joueurs ayant recueilli le plus de voix, le sept d'argent et le sept de bronze. Trois équipes type chacune accompagnée d'un entraîneur, chacune de nature à faire rêver. Et encore, faisant amende honorable, les initiateurs de ce jeu-là ont-ils reconnu avoir oublié quelques tout bons : les amis Dédé Vogel ou Georges Grave, entre autres...
 Mais à faire rêver, c'est sûr. Qu'ils soient 1, 2 ou 3 aux différents classements, tous avancent un curriculum vitae à en rendre plus d'un jaloux. En or d'abord. Thierry Omeyer, champion du monde, vainqueur de la Ligue des champions et champion de France, au but. Et le tout, aux autres postes, est à l'avenant : François Berthier au pivot, Raoul Buchheit à l'aile gauche, Marc Wiltberger, Seufyann Sayad et Philippe Schaaf comme arrières, Yohann Lhou Moha à l'aile droite. Le tout coaché par Guy Petitgirard.

Du bon partout

 Honnêtement, il n'est pas un entraîneur qui ne rêverait de disposer de ces garçons au moins le temps d'un match. Tout comme il n'en est pas beaucoup plus qui ne se contenteraient pas de ceux composant le sept d'argent ou le sept de bronze. Varinot - le grand, l'énorme Francis -, Willmann, le Chacha Challemel, Chiavus, Grave et Indriliunas ou Dan Winogrodski (excusez du peu !) sur la deuxième marche du podium avec Radu Voina, un des tous meilleurs joueurs du monde en son temps aux commandes. Et Karabatic (Branko, le papa de Nikola), Binetruy, Bléger, Bertrand, le magnifique Pierrot Mack, Kieffer et Stachnick (Max de Bulach sur le banc) en bronzés.
 Pas rien tout ça, vraiment pas rien. Et une des meilleures idées était bien sûr de les regrouper, tous, là, dans ce Rhenus qui va décidément bien au handball...

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