Lorsqu'on a
goûté à
l'ivresse de
podiums
mondiaux, on ne
peut qu'espérer
plus encore. Et
plus, c'est le
mieux. Et le
mieux, c'est une
médaille, d'or
tant qu'à faire,
aux Jeux
olympiques.
Ça tombe bien
pour deux
équipes
françaises
ambitieuses
- rappelons-le
les seules
formations de
sport-co
qualifiées pour
Pékin - les JO,
c'est demain.
Les filles,
médaillées d'or
des Mondiaux
2003, comme les
garçons,
Champions du
monde 1995 et
2001, ne rêvent
que d'y briller,
en jaune si
possible. D'y
venir à bout
d'une
malédiction qui
fait, depuis
1992 et le
bronze des...
Bronzés, que la
France s'emmêle
régulièrement
les pinceaux
lors de ses
rendez-vous
quadriennaux.
Le pire évité

Thierry Omeyer :
« Si on veut
être champions
olympiques, et
on le veut, on
doit se préparer
à battre tout le
monde... »
(Photo DNA -
Christian Lutz-Sorg)
Le tirage au
sort des poules
des Jeux qui ont
eu lieu hier ont
sans doute été
favorables aux
équipes
françaises. Mais
finalement pas
plus que ça pour
ceux prétendant
aller jusqu'au
bout.
Les filles de
Sophie Herbrecht
affronteront
ainsi, en
qualification,
la Norvège
(champion
d'Europe) et la
Roumanie, deux
grosses nations
du hand féminin,
la Chine,
l'Angola et le
Kazakhstan. Elle
évitera la
Russie (champion
du monde),
l'Allemagne, la
Hongrie et la
Corée du Sud,
sociétaires de
la poule B en
compagnie de la
Suède et du
Brésil.
Bien sûr, un
quart de finale
est promis à la
formation
d'Olivier
Krumbholz qui
espère bien ne
pas en rester
là... Les
garçons ont, eux
aussi, hérité
d'une poule
abordable à
défaut d'être
confortable.
Parce que si la
Croatie, la
Pologne et
l'Espagne sont
de sacrés
clients - mais
il ne peut pas
en être
autrement
lorsqu'il n'y a
que 12
qualifiés -, la
Chine et le
Brésil sont
d'ores et déjà
voués à
l'élimination.
« De toute
façon, on ne
s'est pas laissé
le choix »
« Nous sommes
tombés dans un
groupe forcément
pas évident
puisqu'il s'agit
des JO, analyse
Thierry Omeyer.
Tout comme nous,
la Croatie ou
l'Espagne, voire
même la Pologne,
peuvent
prétendre au
titre. De
l'autre côté,
c'est un peu
plus homogène.
Le but du jeu va
être de sortir
de cette poule
le mieux classé
possible dans la
mesure où on
pourra
difficilement
calculer quelle
équipe de la
poule B on
pourrait
affronter en
quart de
finale. »
Sûrs de sortir
de ce tour de
qualification
(on l'a dit, la
Chine et le
Brésil sont
voués à
l'élimination),
les Français
sont, de toute
façon, obligés
de ne rien
planifier si ce
n'est un titre
olympique. « On
ne s'est pas
laissé le choix,
termine
l'Alsacien de
Kiel. Si on veut
être champions
olympiques, et
on le veux, on
doit se préparer
à battre tout le
monde... »
Vainqueurs de
l'Espagne à
Bercy il y a
quinze jours, la
France
retrouvera la
formation
ibérique à
Pékin. Mais
d'abord à
Strasbourg du 24
au 27 juillet
lors de l'EuroTournoi.
Compétition à
laquelle
participeront
également
l'Islande et
l'Égypte qui,
sait-on,
pourraient
croiser le
chemin des
tricolores en
quart de finale
des Jeux...
Les poules
MASCULINS
POULE A :
Pologne, France,
Croatie, Chine,
Espagne, Brésil.
POULE B :
Allemagne,
Danemark,
Russie, Corée du
Sud, Islande,
Égypte.
FÉMININES
POULE A :
Norvège,
Roumanie,
France, Chine,
Angola,
Kazakhstan.
POULE B :
Russie,
Allemagne,
Hongrie, Corée
du Sud, Suède,
Brésil.