Depuis plus d’un an, nos vies sont rythmées par les confinements, les déconfinements, les couvres-feu, les fermetures des restaurants, des magasins dits non-essentiels, mais le sont-ils vraiment tous ? Pour les Français, rien n’est moins sûr, spécialement lorsqu’on parle de livre. Ils se sont révélés être plus qu’une simple occupation pour une grande partie de la population.
C’est lors du deuxième confinement que le gouvernement a annoncé la fermeture des librairies, ce qui a provoqué un vent de colère chez les libraires car les rayons livres des supermarchés restaient ouvert, de même pour la FNAC. Ne souhaitant pas attiser cette colère et dans un souci d’équité, le gouvernement a décidé de fermer les rayons livres dans ces enseignes, au lieu de rouvrir les librairies. Une décision incompréhensible pour beaucoup de Français.
Pour savoir si le livre est un bien essentiel, il faut savoir définir cette notion, est-ce que l’on parle d’un bien sans lequel l’homme ne peut survivre ou alors un bien sans lequel l’homme ne peut s’épanouir pleinement ? En fonction de sa définition, alors il devient ou non un bien essentiel. Rentrent alors dans cette catégorie le cinéma, les pièces de théâtre, les concerts, et tout événement culturel, mais contrairement à ces derniers, un livre s’apprécie seul, sans risquer en aucun cas de propager le virus.
Le livre étant un bien essentiel pour de nombreux Français, et ne pouvant pas se rendre dans les librairies pendant plusieurs mois, ce sont des sociétés étrangères qui se sont démarquées, la plus connue étant Amazon. Bien que cela permette aux lecteurs assidus de se détendre, les librairies françaises ont beaucoup perdu, malgré les aides de l’État. Libraires comme lecteurs n’ont qu’une hâte, la fin des restrictions liées à la crise sanitaire.
La tant attendue réouverture est enfin arrivée, le moment rêvé pour créer son propre ouvrage, avec l’aide de MonBouquin !